Racetrack Playa est un lac asséché de manière saisonnière situé au nord des Panamint Mountains dans le Parc national de la vallée de la mort, Californie, (États-Unis).
Cet endroit est connu pour ses rochers mobiles qui se déplacent à sa surface pour des raisons encore mystérieuses.
Dans le lit asséché du lac, des roches se déplacent mystérieusement, laissant des traces dans le sable derrière elles.
Les blocs de pierre se détachent du flanc de colline puis roulent en contre-bas. Alors commence une course mystérieuse, sur un sol définitivement plat.
vent exceptionnel ...?
tremblement de terre ... ?
force magnétique...?
Le phénomène est connu depuis plus d'un siècle.
Sur une plaine de sable et de boue séchée, des pierres se déplacent, laissant les traces de leurs avancées sur des centaines de mètres.
Il n’y a pas de pente et les blocs de roche ne sont pas ronds, il pèsent jusqu’à 50 kg. Parfois ils changent de direction, leurs trajectoires se croisent…
Personne n’a jamais vu les pierres bouger et leur course est un mystère.
Les spécialistes ont longtemps été intrigués sans pouvoir apporter d’explication à ce phénomène quasi unique au monde.
Les scientifiques n'ont pas non plus réussi à expliquer pourquoi des pierres similaires et voisines ne se déplacent pas au même moment et en suivant le même chemin.
Le mystère des « pierres qui bougent » a encore de beaux jours devant lui, sous le soleil de Death Valley.
Doté d’un budget d’un million de livres sterling par épisode, Downton Abbey, inédit en France, a rencontré un succès triomphal en Angleterre puis en Espagne et en Australie.
le Maître d'école, 1662, Louvre Adriaen van Ostade (Haarlem 1610-Haarlem 1685).
Au 17 eme , depuis des siècles l'enseignement n'a pas progressé.
Le maitre enseigne à chaque enfant, individuellement, son savoir.
Le préceptorat est toujours d'actualité, a cette époque on estime que les maitres passaient 6 minutes par élèves et par jour.
L'efficacité de l'enseignement était donc très faible, et il suffit de savoir que 50 % des hommes ne savent pas lire, quant aux femmes on n'en parle pas.
Trois innovations majeures vont véritablement révolutionner le déroulement de la classe et améliorer de façon extraordinaire la qualité de l'enseignement.
Le tableau noir :
Nous passons du préceptorat au mode collectif, une donne essentielle pour aller vers une formation de masse. Tout à la fois espace d'écriture, d'explication, de correction... il devient possible pour un élève de suivre sur le tableau un raisonnement pas à pas tout en écoutant les explications.
L'industrialisation du papier :
Face aux difficultés d'approvisionnement en chiffons principales matière première du papier, les papetiers se tournent vers le bois.
Le livre bien sûr qui va se développer mais aussi les cahiers.
L'accessibilité pour tous aux cahiers est un évènement majeur dans la pédagogie car la liaison écriture/lecture est un fait avéré pour faire reculer l'analphabétisme.
La plume en acier inusable :
La plume d'oie tout droit sortie de la basse-cour était trempée dans un encrier. Elle était d'usage difficile tant il en fallait de grande quantité (à elle seule la banque d'Angleterre en utilisait un million et demi par an) .
Le développement des aciers grâce aux machines à vapeur permis la fabrication de plume en acier inusable, véritable petite merveille.
En France la fameuse Sergent-Major fit l'unanimité, long règne qui s'arréta en 1960... L'encre violette préparée par l'instituteur et distribuée dans les encriers en porcelaine encastrés dans le haut du pupitre fit son apparation. Pour les petits, la révolution industrielle fut aussi présente et le crayon graphite venu d'Angleterre remplaça avantageusement celui au plomb dangereux, la formation pouvait commencer pour les plus jeunes. sources : innovations pédagogiques.
peintures de Victor Charreton (1864-1936)
1. Hiver a la ferme > 2. Rue du couvent Murols > ci dessous : Ecole de Murols
Vivre l'école au siècle dernier
Chaque matin, à l'arrivée dans la classe, plus d'une quarantaine d'enfants se mettaient à genoux et faisaient une prière.
En hiver pour se chauffer, il y avait un petit poêle à bois au milieu de la classe et chaque élève apportait une bûche.
Pas de cantine ; quand les familles habitaient loin, les enfants mangeaient à l'école : l'été sous le préau et l'hiver autour du poêle.
Les écoles n'étaient pas mixtes. Les cours de récré étaient séparées par un mur. Les cartables étaient en cuir avec des bretelles. Les familles qui n'étaient pas assez riches, fabriquaient elles même le sac avec de la toile épaisse : c'était une musette.
Les enfants venaient à l'école avec des sabots remplis de paille ou chaussés de galoches pour les plus riches (des souliers montants en cuir avec des semelles en bois). C'était bruyant lorsqu'ils marchaient !
Presque tous les écoliers portaient une blouse noire boutonnée dans le dos ou sur le côté.
Les enfants d'aujourd'hui savent ils qu'ils sont dorlotés ?